Une histoire épineuse…


Comment une mésaventure peut elle survenir alors que rien ne laissait paraître l’épine d’un problème…..

Les méduses, anémones, coraux, gorgones sont munies de cellules urticantes. Au moindre contact, celles-ci éclatent et plantent une sorte de harpon rempli de venin dans la peau de la proie ou de l’agresseur. L’injection du venin dans la chair peut causer des brûlures ou provoquer un choc allergique.

Parmi les vers, souvent inoffensifs,  on trouve de très beaux vers de feu. On regarde mais on ne touche pas : ils sont couverts de soies très fines et très cassantes, capables de pénétrer la peau et de provoquer des réactions allergiques.

Passons très vite sur les crustacés et sur les échinodermes. Personne n’irait mettre un doigt dans la pince d’un homard, ou poser la main sur les épines d’un oursin…

Il reste les poissons…

La plupart des raies sont armées d’un aiguillon. En cas d’agression, elles peuvent frapper leur adversaire et causer une plaie profonde dans laquelle un venin est injecté. La blessure est douloureuse, mais rarement mortelle.

Les murènes ne mordent pas spontanément, sauf si on les dérange. Elles vivent dans des trous… il est donc préférable de ne pas y mettre la main…

La raie torpille est capable d’envoyer des décharges électriques dont l’intensité peut atteindre plusieurs dizaines de volts. De quoi paralyser un autre poisson… pour le plongeur, la décharge électrique peut être très douloureuse.

Les rascasses et chapons possèdent des épines venimeuses sur les nageoires. Si par inadvertance vous posez la main sur une rascasse, elle réagira en vous injectant un venin douloureux (ça fait aussi très mal).

Les vives sont enfouies dans le sable ou la vase. Equipées d’épines venimeuses, elles réagissent en causant une piqûre extrêmement douloureuse lorsqu’on leur marche dessus, ou lorsqu’on se pose sur elles (même à travers les gants). Les conséquences peuvent être graves et se faire sentir plusieurs semaines.

Les venins injectés par les poissons sont thermolabiles, c’est-à-dire qu’ils sont détruits par la chaleur.

En cas de brûlure il faut désinfecter la plaie avec de l’alcool (ou du sable), en enlevant les restes de tentacules collés à la peau sans frotter. Puis traiter comme une brûlure habituelle. Si nécessaire, administrer un antalgique et un antihistaminique (donc consulter un médecin).

Après une piqûre de poisson, la conduite à tenir : nettoyer la plaie, puis tremper au plus vite la zone atteinte dans de l’eau aussi chaude que possible (sans vous brûler), après quelques minutes désinfecter la plaie et aller voir un médecin.

Joëlle
Plongée Bio.

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